Mariam Baouardy, "La petite Arabe", Maryam d'Abellin, Al-Qiddisa
L'intercession de cette bienheureuse est notamment demandée pour aider les couples souffrant d'infertilité.
Mariam Baouardy a été béatifiée par Jean Paul II le 13 novembre 1983.
L'enfant tant attendu
Avant sa naissance, les parents de Mariam perdent douze petits garçons tout bébés. Dans la douleur et l'espérance, ils partent en pélerinage, d'Abellin à Bethléem (170 kilomètres à pied), pour prier devant la crèche. Ils demandent alors à la Sainte Vierge la grâce d'une fille. Neuf mois plus tard Mariam naît, le 5 janvier.
Elle entre au Carmel de Pau à vingt et un an, fonde un carmel en Inde puis à Bethléem où elle mourra, à l'âge de trente trois ans, après une vie exceptionnelle.
SA VIE - BIOGRAPHIE DETAILLEE
Mariam Baouardy, "La petite Arabe", galiléenne comme Jésus, naquit à Abellin, petit village situé entre Nazareth et le Mont Carmel, le 5 janvier 1846. Orpheline à 2 ans, elle est emmenée par l’un de ses oncles en Égypte. A 13 ans on veut la marier mais elle refuse et fait le vœu de se donner totalement au Seigneur. Elle doit alors s’enfuir, et une vie d’errance commence pour elle. Ses pas l’amènent successivement à Alexandrie, Beyrouth, puis Marseille, où elle travaille comme domestique dans des familles chrétiennes. A 21 ans, elle entre en religion au Carmel de Pau, en devenant Sœur Marie de Jésus Crucifié. C’est là qu'elle fit la majeure partie de ses prédictions. Elle était stigmatisée et favorisée de révélations de la Sainte Vierge et de Notre Seigneur.
Elle participe à la fondation du Carmel de Mangalore en Inde, puis de celui de Bethléem où elle meurt à 33 ans, comme le Christ, le 26 août 1878.
Sa vie merveilleuse offre, à côté des épreuves les plus extraordinaires, telles que obsessions et possessions diaboliques, les dons de l’Esprit les plus éclatants : extases, lévitations, stigmates, transverbération du coeur, apparitions, prophéties, connaissance de choses cachées, bilocation, possession angélique et enfin un charisme inattendu chez une illettrée, celui de poésie, une poésie aux couleurs orientales et aux senteurs bibliques : elle a tout connu de ce que peut connaître un privilégié de l’Esprit.
Mais le miracle des miracles, c’est que cette mystique, pour qui le surnaturel était devenu naturel, fut en même temps la plus simple, la plus humble, la plus obéissante, la plus dévouée des carmélites converse et que, à l’instar des mystiques authentiques, elle a été à l’origine de réalisations apostoliques qui durent encore aujourd’hui.
Sœur Marie de Jésus Crucifié prédit la mort de Pie IX, elle assista en esprit à l’élection de son successeur, le Pape Léon XIII, et elle prononça par avance à ses compagnes le nom du Cardinal Pecci ; elle pénétra à distance les sentiments les plus intimes du nouvel élu. A diverses reprises, elle fit parvenir au Saint Siège d’importantes communications concernant les intérêts de l’Eglise. Dans les notes prises au jour le jour par les Carmélites de Pau et de Bethléem, on recueillerait sans peine des centaines de prophéties réalisées. La petite Sœur aimait la France avec tendresse. Dans ses visions, la France était le Rosier, et l’Eglise était l’Olivier.
En savoir plus :
Le site du Carmel en France :
http://www.carmel.asso.fr/Sa-Vie,430.html
Très belle page sur Facebook :
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Découvrir la neuvaine : lien interne :
http://re-naissance.hautetfort.com/archive/2010/04/20/71f463ea5d9e3e404ce71decc777818b.html